Comment donner du sens à son entreprise ?

Si cette question n’est pas nouvelle, elle trouve un regain d’intérêt avec la crise sanitaire et la quête de sens grandissante des collaborateurs. Elle est d’ailleurs au cœur des préoccupations en matière de santé mentale. Levier de bien-être au travail, de fidélisation et de performance, le sens se cherche, se construit, se partage et se développe.

Pour donner des clés concrètes à qui s’intéresse à cette question, nous avons hésité à utiliser la catégorisation de la méthode MoSCoW (Must have, Should have, Could have, Won’t have), popularisée par Dai Clegg. Nous avons finalement opté pour une approche plus personnelle, qui reflète davantage nos convictions : donner du sens à son entreprise n’est pas un projet comme les autres, avec un début et une fin, mais un enjeu de tous les jours, qui doit s’inscrire dans le quotidien de chacun. C’est pourquoi cet article s’articule autour du principe agile « grande vision et petits pas » : la première doit être posée et explicitée pour donner un cadre structurant, ce qui peut faire l’objet d’un dispositif et d’un projet en tant que tel ; et les seconds s’inscrivent dans la vie courante, afin de permettre à chacun de savoir pourquoi il se lève le matin pour aller au travail !

  1. La grande vision : mettre en place une approche volontariste pour poser un cadre porteur de sens

De plus en plus tendance, les réflexions sur la raison d’être ont été boostées par l’avènement de l’entreprise à mission. Indépendamment de ce nouveau statut et des impacts juridiques, l’exercice est important pour favoriser l’engagement et l’épanouissement dans le travail.

Voici quelques clés pour le réussir :

Au-delà du travail de formalisation de la raison d’être et d’émergence des valeurs, intéressant et utile en soi, l’exercice est une merveilleuse opportunité de réfléchir à son public cible, de développer la connaissance que chacun a des consommateurs de la marque, en BtoC comme en BtoB, car c’est cela aussi donner du sens : savoir pour qui l’on œuvre au quotidien et à qui sert son travail, in fine.

C’est surtout aux dirigeants et aux managers qu’il revient de gérer ce travail. Pour cela, plusieurs notions peuvent être activées :

Cet article ne prétend pas à l’exhaustivité, mais à la mise en lumière de nos croyances profondes. Nous espérons qu’il vous fournira quelques pistes précieuses dans votre réflexion ! Et si vous avez envie d’en savoir davantage, n’hésitez pas à nous contacter