Le kanban est un outil de management visuel de projet, qui signifie « carton » ou « étiquette ». Chaque item est noté sur une étiquette, que l’on déplace ensuite dans un tableau, de colonne en colonne, selon son avancement…
Dans la méthode ias.a, le kanban permet ainsi de visualiser les éléments clés du projet :
- Les stories, c’est-à-dire les composantes clés de l’expérience consommateur/utilisateur (on construit cette colonne au moment où l’on démarre le projet)
- Le récapitulatif du sprint, où l’on retrouve l’hypothèse, la description du PMV (Produit Minimum Viable) et les stories priorisées (on construit cette colonne lors de l’étape « définir » et on revient l’annoter à l’étape « capitaliser »
- Les cartes action, qui sont positionnées sur l’une de ces quatre colonnes selon leur avancement : to do, doing, done, done done ; chaque carte action étant affectée à un rôle (on actualise ces éléments dans l’étape « agir », au cours du stand-up meeting)
Seules les actions méritant d’être rendues « publiques » doivent apparaître sur le kanban, c’est-à-dire celle qui nécessitent une synchronisation collective ou donnent une indication intéressante de l’évolution du projet.
On distingue dans le kanban ce qui est de l’ordre du produit (i.e. relatif aux stories) et ce qui est du process ou de l’organisation (exemple de carte action qui n’est pas liée au produit : « le workspace est ouvert ». Il s’agit bien d’une action opérationnelle dans le sens où on ne crée pas de rôle, mais ce n’est pas lié spécifiquement au produit que l’on fabrique). Ces cartes peuvent être indiquées avec une code couleur spécifique « process/organisation ».
Il est important que le kanban soit accessible en permanence à tous les membres de l’équipe.
C’est devant le kanban qu’ont lieu les stand-up meetings.