A la différence de l’expérimentation, le test est généralement associé à la volonté de valider un concept ou un produit.
Un test répond aux caractéristiques suivantes :
- Il est mené par des professionnels avec un protocole rigoureux et une phase d’analyse approfondie, souvent en interaction avec un institut d’études.
- Il s’agit souvent d’un terrain assez lourd.
- L’échantillon est soigneusement dimensionné pour obtenir, selon la méthodologie utilisée : une représentativité (approche quantitative dans laquelle on cherche à interroger un échantillon qui représente fidèlement la population ciblée), ou bien une exhaustivité (approche qualitative dans laquelle on cherche un échantillon suffisamment grand pour identifier toute la diversité des perceptions).
C’est une démarche très utile, à la fois différente et complémentaire de l’expérimentation.
L’objectif de l’expérimentation : permettre à l’équipe de prendre des convictions sur un projet, en entrant en empathie avec les consommateurs, et d’être nourrie dans sa réflexion par les inputs du terrain.
Plus concrètement, il s’agit pour l’équipe :
- D’être en interaction directe avec les consommateurs, sans un professionnel comme intermédiaire
- De mettre en place un dispositif léger, facilement reproductible
- D’intégrer une démarche de co-design et d’associer les consommateurs à une approche créative d’enrichissement de la piste
- De collecter des informations qui lui permettra de dire, suite à l’expérimentation, si son hypothèse est validée ou non.
Globalement, la tendance issue du monde digital, se traduit de plus en plus par la production de petites séries avec une logique d’amélioration continue en fonction des retours d’expérience des consommateurs et usagers dans le réel (ils achètent, utilisent, commentent, comparent et recommandent ou pas !) pour arriver à des grandes séries qui ont bénéficié des apprentissages précédents.