En mai dernier,  j’ai regardé la vidéo de MKBHD dans laquelle il donne son avis sur le rabbit r1 (un appareil permettant de communiquer avec une IA).

L’innovation majeure derrière ce produit : le LAM (Large Action Model). Celui-ci est censé apprendre de vos interactions avec vos applications pour que vous puissiez lui demander oralement de réaliser des actions pour vous par la suite (commander un Uber, votre repas du soir, des billets de train, etc.). Et cela sans ouvrir ladite application. Une idée incroyablement séduisante !
Cependant, sa conclusion est assez radicale : le r1 fait partie de ces produits qui vendent une promesse sans la délivrer à son lancement. Ici le LAM n’est disponible que sur 5 applications… Certes, il peut répondre à vos questions, comme ChatGPT ou reconnaître ce qui se trouve dans votre environnement. Mais pas de véritable LAM sur le produit… Peut-être dans les prochaines années ?

Nous avons coutume de dire “fake it until you make it” dans l’innovation. Cette philosophie a pour objectif de permettre aux équipes de se trouver face aux utilisateurs rapidement afin d’améliorer le produit ou de tester son attractivité. C’est d’ailleurs la logique derrière les prototypes rapides que nous apprécions tant chez iasagora : produire un objet de parole qui permet d’échanger avec des utilisateurs afin d’améliorer l’idée.
Les modèles semblent donc aller encore plus loin aujourd’hui : “sell it before you make it”.

Retrouvez le post Linkedin de Baptiste, membre de ias.agora.